Découvrez le principe du simulateur de vols en avion de ligne, une activité permettant de piloter un Airbus A320, un Boeing ou même un avion de chasse.
Simulation de vol sur un avion de ligne : présentation
Il y a deux types de simulations de vols sur des avions de lignes, les simulations que l’on peut retrouver au travers d’un jeu vidéo via une console ou logiciel spécialisé avec un équipement minimaliste. L’autre simulation est proposée par des agences qui reproduisent tout simplement le cockpit d’un avion réel, il peut s’agir d’un Airbus A320, d’un Boeing 737 ou même d’un avion de chasse.
Les simulateurs de vol sont par ailleurs utilisés par les pilotes dans le cadre de leur formation, il est donc possible de prendre les manettes d’un avion de ligne au même titre qu’un pilote peut s’entrainer dans le cadre de sa formation ou d’un entrainement. Il ne s’agit pas d’un jeu mais d’une reproduction fidèle de la prise en main d’un avion de ligne, avec une manipulation comparable aux conditions réelles.
Comment se déroule un simulateur de vol en ligne ?
Nous avons testé pour vous cette expérience afin de pouvoir retranscrire par le biais de ce dossier l’intégralité de la simulation de vol qui a été effectuée sur un Airbus A320. La simulation se déroule donc dans une pièce fermée, sombre, avec la copie parfaite des commandes d’un avion de ligne.
Etape 1 : la découverte, le briefing
La simulation est systématiquement accompagnée d’un formateur, dans notre cas de figure, il s’agit de « Julien », un pilote en formation qui dispose de sa licence de vol amateur, sa licence professionnelle qui va prochainement suivre une formation d’un mois minimum dans une compagnie aérienne pour devenir un pilote d’avion de ligne.
La première partie est tout d’abord de découvrir le poste de pilotage, à gauche c’est la place du commandant de bord, à droite c’est celle du co-pilote. Vous êtes tout de suite placé sur le siège du commandant de bord. S’en suit 20 minutes d’explications sur les commandes de bord, avec notamment le panneau principal, le panneau inférieur et supérieur. Train d’atterrissage, manette des volets, frein de parking ou encore le joystick, le formateur vous explique les bases du pilotage et les commandes qui seront utilisées. Rassurez-vous, une fois le décollage effectué, il vous aidera et vous guidera dans la manipulation des différentes commandes nécessaires au pilotage.
Etape 2 : le décollage et l’atterrissage
Vous allez apprendre en une petite vingtaine de minutes un grand nombre de termes techniques, avec pour certains des termes anglais donc difficile de s’y retrouver, surtout qu’il faut se concentrer sur la manipulation au décollage et en vol. Vous avez la possibilité de choisir parmi une liste d’aéroports à travers le monde (Paris, Rio, New-York, Hong Kong…), la restitution via l’écran à 180 degré est réellement fidèle. Votre avion est placé sur la piste de décollage, il ne reste plus qu’à allumer les moteur, paramétrer la destination, la vitesse et puis à mettre plein gaz.
Le décollage est relativement facile, il suffit avec les commandes au pied de garder l’avion droit sur la piste puis de tirer sur le manche à 140 nœuds sur un angle de 15 degrés, une fois les 25 000 pieds atteints, on remet l’avion droit et on est en l’air. La reproduction est parfaite au niveaux de la lumière, du son mais forcément vous n’aurez pas les sensations d’accélérations et d’envol comme sur un vrai avion.
Ensuite, le formateur vous fera faire un demi tour pour venir atterrir sur la piste. L’atterrissage est plus difficile comme exercice car il faut garder la trajectoire, sortir les volets pour ralentir l’approche, rester à une hauteur de sécurité. Une fois arrivée au dessus de la piste, on coupe les gaz et on relève légèrement le manche pour faire toucher les roues arrières en premier.
Notre avis sur la simulation de vol en avion de ligne
Dans le cadre de notre simulation, nous étions parti sur une formule d’1h30, on a eu la possibilité de faire 3 décollages et 3 atterrissages depuis 3 aéroports différents avec 3 conditions différentes. La première simulation était classique, pour prendre en main l’avion et les commandes. La seconde incluait un vent de travers entrainant un vol décalé à 15 degrés, on ressent tout de suite que le vent joue un rôle important dans les airs et surtout à l’atterrissage ou l’avion se présente en « crabe », et la manipulation est plus difficile. Enfin, le troisième vol s’est effectué dans le brouillard le plus complet, afin d’apprendre le pilotage avec le radar.
Au terme d’une heure 30 d’apprentissage accéléré du pilotage d’un Airbus A320, la satisfaction est pleine. Tout amateur d’avion, sans avoir de connaissance peut facilement réaliser ce type de simulation et l’échange avec un vrai pilote est un réel plaisir. La manipulation d’un avion de ce type, même si ce n’est qu’une simulation, reste un exercice très enrichissant et passionnant, pouvant même susciter des vocations chez certains.
Une activité à recommander pleinement !